LIGUE CONTRE LA VIOLENCE ROUTIERE
Associations régies par la loi de 1901
Association Départementale Ardèche 07130 SOYONS
Association Départementale Nord Pas de Calais 59223 RONCQ
Association Départementale Val d’Oise 95000 CERGY PONTOISE
EXPERIMENTATION
LIGUE CONTRE LA VIOLENCE ROUTIERE
HERAULT - VAL D’OISE - NORD-PAS-DE-CALAIS - ARDECHE
Dossier expérimentation
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. COMMUNIQUE DE PRESSE p 2 - 3
Un projet commun pour les Ligues Contre la Violence Routière de
l’Hérault, du Val d’Oise, du Nord-Pas-de-Calais et de l’Ardèche :
l’installation « d’enregistreurs de conduite » - Boite Noire
. La Boite Noire, comment ça marche ? p 4 - 9
Fiche pratique - Démonstration et témoignages d’utilisateurs
. Témoignages et réactions p 10
. La Ligue Contre la Violence Routière de L’Hérault p 11 - 13
Etat des lieux de la Violence routière dans l’Hérault : constat et
statistiques chiffrées au 1er mars 2006
. La Ligue Contre la Violence Routière du Val d’Oise p 14 - 15
Etat des lieux de la Violence routière dans le Val d’Oise : constat et
statistiques chiffrées au 1er mars 2006
. La Ligue Contre la Violence Routière Nord Pas-de-Calais p 16 - 17
Etat des lieux de la Violence routière dans le Nord-Pas-de-Calais :
constat et statistiques chiffrées au 1er mars 2006
. La Ligue Contre la Violence Routière de l’Ardèche p 18 19
Etat des lieux de la Violence routière dans l’Ardèche : constat et
statistiques chiffrées au 1er mars 2006
. La Fédération Nationale de la Ligue Contre la Violence Routière p 20
. Les partenaires de la Ligue p 21
. Contacts p 22
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« Parce que chaque vie épargnée compte »
Une 1ère expérimentation est lancée conjointement par
la Ligue Contre la Violence Routière de l’Hérault,
du Val d’Oise, du Nord-Pas-de-Calais et de l’Ardèche :
l’installation d’enregistreurs de conduite ou « boîtes noires »
sur les véhicules de personnes volontaires.
Malgré la baisse sans précédent du nombre de morts et de blessés sur les routes de France depuis 3 ou 4 ans, il y a encore beaucoup trop d’accidents, mortels ou non. La marge de progression reste encore importante.
Certains accidents demeurent encore inexpliqués ou d’autres encore s’appuient sur des témoignages qui, tout en étant de bonne foi, peuvent être décalés par rapport à la vérité. La qualité de l’étude des accidents de la circulation est en fait d’une extrême importance, à la fois d’un point de vue pénal ou civil, mais aussi d’un point de vue humain.
Les Ligues de ces quatre départements ont décidé d’apporter une fois de plus leur contribution positive et active à la Sécurité Routière en équipant d’une boîte noire expérimentale certains des véhicules de leurs adhérents.
Trois boîtes noires sont en fonctionnement depuis quelques mois dans l’Hérault, une dans le Val d’Oise, une dans le Nord-Pas-de-Calais, une en Ardèche.
L’installation de ces enregistreurs de conduite sur les véhicules d’adhérents volontaires répond aux objectifs fondamentaux de mieux connaître l’accident, d’être en mesure d’identifier des causes précises, et les conditions de sa survenance (vitesse amont, vitesse instantanée, accélération, décélération, analyse des actions de freinage, tours moteur pour connaître la manière de conduire : souple, agressive ou autre).
Responsabiliser le conducteur et permettre une conduite raisonnée et apaisée
Inscrite dans un cadre préventif, cette toute première expérience menée en France a pour objectif de responsabiliser encore plus le conducteur.
Pour les Ligues de ces quatre départements la sécurité routière passe prioritairement par une conduite apaisée, dans le respect de toutes les règles de conduite, mais aussi dans le partage de la route et de son environnement.
Ce projet est une solution prometteuse pour réduire de façon significative le nombre des accidents et de ses victimes directes et indirectes (vie familiale bouleversée, des parents qui ont perdu un enfant et qui racontent que tous les ans la douleur augmente, des couples qui se séparent, des mois à l’hôpital, des années pour adapter une prothèse, perte d'emplois, dépressions..) qui coûtent tant à notre société.
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… / …
Dans l’Hérault, l’achat et l’installation de trois boites noires se sont faits avec le soutien de la Préfecture et de sa coordinatrice Sécurité Routière. L’idée avait fait son chemin… depuis des années en effet la LCVR 34 réalise, avec l’équipe particulièrement impliquée de la DDE, des enquêtes techniques « REAGIR » sur des accidents mortels, à la demande de la Préfecture.
L’évidence est l’extrême difficulté pour déterminer les vitesses, pourtant si importante à connaître.
Cette nouvelle initiative le la Ligue de l’Hérault s’inscrit donc dans cette même logique.
La détermination des circonstances et de la vitesse est des plus ardues, depuis longtemps, la proposition avait été faite d’installer une « boîte noire », pour aider à comprendre les causes de ces accidents mortels et surtout éviter d’autres accidents semblables. Il est crucial de pouvoir déterminer de façon précise les conditions de l’accident, tant du point vue pénal que du côté des victimes qui veulent comprendre pourquoi la tragédie est arrivée. Ce dispositif apporte des réponses immédiates.
Le développement de l’électronique et de l’informatique embarquées permet aujourd’hui d’enregistrer des données indiscutables qui peuvent apporter la connaissance du déroulement de l’accident ainsi que le comportement du conducteur en amont et au moment de l’évènement.
Cet ordinateur de bord ou « boite noire » est un « moniteur » virtuel. Notons que quasiment tous les nouveaux modèles de voitures sont maintenant équipés d’enregistreurs électroniques et que les données sont éventuellement exploitées par les réparateurs en cas de conflit avec le client !
La liberté est bien de circuler en toute sécurité, en restant en vie sur la route, et en conservant son intégrité physique, dans le respect des règles.
L’enjeu, c’est aussi le coût des accidents : 29,5 milliards d’euros en 2001. L’amélioration sur 2002 et 2003 a permis d’ économiser 7 milliards d’euros.
Pourquoi craindre une analyse électronique quand celle-ci peut permettre de vous disculper en montrant que vous avez un bon comportement routier. Quel soulagement d’avoir un témoin électronique de sa bonne foi, quel soulagement de pouvoir faire reconnaître les torts des délinquants routiers. C’est ainsi autant une preuve à charge ou qu’à décharge.
Mais c’est aussi une possibilité d’analyser son comportement dans le but de s’améliorer, d’avoir une conduite raisonnée et apaisée. On pourra analyser et visualiser ses vitesses maximales, les tours moteurs, les consommations et d’autres éléments encore.
L'acceptabilité sociale de ce nouveau matériel passe par une forte implication de tous les acteurs politiques et sociaux.
Cette toute première expérimentation menée simultanément par la Ligue de ces quatre départements vise à développer à moyen terme l'équipement en série de ce matériel sur l'ensemble du parc automobile français mais aussi des motos à plus long terme.
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L’Enregistreur de Conduite : mode d’emploi
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Pourquoi un enregistreur de conduite ?
L'installation de l'enregistreur de conduite permettra principalement :
1) de comprendre les circonstances d'un accident,
- De servir de témoignage matériel indubitable pour aider l'automobiliste victime d'un accident causé par une faute de conduite d'un tiers.
- D’éviter, le plus possible, de laisser les familles dans le doute par rapport aux circonstances de l'accident et aider à déterminer les vrais torts de chacun.
- La réalisation conjointe d’une autopsie permettra de mieux comprendre la survenue des lésions corporelles, et d’améliorer nos connaissances en accidentologie (attentes de médecins de SAMU).
- De faciliter la tâche de la Justice et des assurances.
- Dans le cas d'un simple accident matériel, l'enregistreur pourrait servir à déterminer également le partage des torts (évidemment si les véhicules sont tous équipés…).
- D’appréhender la manière de conduire de l'automobiliste habituellement et en particulier avant l'accident, est-il respectueux du Code de la route, des autres usagers ?
2) D’améliorer la conduite
Nous pensons que cette boite noire permettra au conducteur de modifier sa propre conduite. Il pourra en effet l’étudier de façon précise, et l’adapter plus encore à l’environnement dans lequel il circule, pour arriver à une conduite raisonnée et apaisée, assurément gage de moins d’accidents. L’analyse lors de la formation à la conduite est un atout sur le comportement futur.
3) de protéger mieux l’environnement, en réduisant la pollution par une conduite adaptée ( vitesse , accélérations), et de faire des économies d’énergie. Une conduite agressive fait consommer beaucoup plus de carburant qu’une conduite RAISON2E ET apaisée.
4) Notre sécurité à tous bénéficierait de l’installation de ce système sur les véhicules des récidivistes d’infractions à la vitesse, par décision de Justice.
Nous souhaiterions aussi la mise en place de ce système par décision de justice comme est expérimentée un « alcootest anti-démarrage » dans les Alpes, pour les récidivistes de conduite sous l’empire d’un état alcoolique.
5) Pourquoi ne pas envisager aussi son installation dans le véhicule d’une personne venant d’obtenir son permis, afin de décoder avec son moniteur ou ses parents dans un but pédagogique .
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. Une meilleure sécurisation des déplacements professionnels et des gains pour les entreprises
Un autre axe très important à développer sera celui de la Prévention du Risque Routier en Entreprise.
En toute logique, avec une baisse des accidents, en plus du gain humain, il devrait en découler pour les entreprises des réductions ou gains de coûts en matière de :
 | nombre d’accidents, |
| frais de réparations, |
| diminution de l’absentéisme, |
| réductions de prime d’assurance, |
| cotisations sociales "accident", |
| consommation de carburant. |
Ces améliorations pourront être obtenues après une expérimentation puis un développement dans le cadre d'un volontariat avec les entreprises, les collectivités et leurs salariés.
Si on arrive à faire se rencontrer les acteurs de l’entreprise : Salariés ET Employeurs dans le domaine de la Sécurité Routière, Si on arrive à faire admettre par les deux parties un partage des gains obtenus
Ce qui se passe ailleurs …
- En Grande Bretagne, une compagnie d’assurance offre des réductions de prime à ses clients qui peuvent prouver leur conduite apaisée avec ces boites noires. « Vous payez comme vous vous comportez ».
- En Arabie Saoudite, en accord avec IBM, les boites noires sont obligatoires, elles sont lues à distance par satellite.
- Au Canada, les parents des jeunes 16-18 ans (âge très accidentogène), peuvent surveiller à distance la conduite de leurs enfants en instantané.
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FM (Fleet Manager) 100 / 200 de VDO Siemens
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Notre choix s’est porté sur des appareils qui permettent une analyse pratiquement instantanée de la conduite et non un enregistrement uniquement en cas d’accident.
Notre choix repose sur notre volonté d’analyser une conduite raisonnée et apaisée dans le respect : des limitations de vitesse, de l’environnement routier, avec tous les avantages liés : réduction des consommations, mais à moyen terme réduction de charges du type assurance, cotisations sociales liées aux accidents.
Chaque véhicule mis à disposition est équipé de l’appareil FM 100 ou FM 200 fixé à l’intérieur du véhicule, il est relié par capteurs pour les prises de mesure à divers sous ensembles du véhicule. Un connecteur réceptacle pour clé USB associé permet le traitement des informations entrantes et sortantes.
Le conducteur dispose d’une clé USB bleue qui contient les données le caractérisant et la liste de véhicules autorisés à mettre en route. Cette fonction outre l’identification du conducteur est aussi un système anti-vol.
Les données enregistrées en continu par les enregistreurs sur chacun des véhicules sont extraites sur une clef USB verte. Dans un premier temps, c’est un adhérent de l’Hérault ou des autre Ligues qui décode les informations avant de les transmettre en retour aux expérimentateurs. Le logiciel VDO Fleet Manager Lite est utilisé pour l’extraction et la mise en forme des résultats pour chaque association conducteur/véhicule. Un réceptacle USB Siemens identique à celui des véhicules connecté sur l’ordinateur est utilisé pour le transfert des données recueillies par les clés. C’est par là que s’effectue aussi le paramétrage de l’enregistreur pour la prise de données et la mise en fonction éventuelle des alarmes sonores pouvant se déclencher à l’atteinte de seuils fixés. ‘’ Ex alerte sonore après quelques secondes de dépassement du 130 km/h.
Les résultats sont retournés sous forme papier ou graphique à chaque conducteur qui peut ainsi les analyser en fonction de ses parcours et les valider.
Selon un exemple joint : 2 types de résultats sont relatifs particulièrement aux paramètres associés à la sécurité routière. (Vitesse, accélérations/décélérations, freinages, sur-régimes moteur, temps d’attente, ralenti excessif, etc.…)
En cas d’accident, les tous derniers enregistrements permettront une étude des paramètres au moment de l’impact en comparaison avec les plus anciens qualifiant le type de conduite.
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L’achat de ces appareils a pu se réaliser tant dans l’Hérault que dans le Val d’Oise grâce aux soutiens des préfectures respectives.
L’enregistreur est donc la boite noire avec les prises pour connexions à l’arrière.
Clé USB Bleue pour identification conducteur avant chaque démarrage du véhicule.
Clé USB Verte pour recueillir de façon périodique les données de conduite pour envoi au décodage par logiciel sur ordinateur PC.
Réceptacle pour clés USB branché sur la boite noire. (Identique à celui branché sur l’ordinateur PC).
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Rapport d’analyse et graphiques _____________________________________________
FM (Fleet Manager) 200
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Témoignages et réactions
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Les premières réactions à l’affiche « boite noire expérimentale » apposée sur nos véhicules :
- Les employés d’une entreprise de travaux publics nous font part de la peur qu’ils
ont des véhicules qui les frôlent à toute allure. Ces gens ont compris que nous nous occupons activement de leur sécurité.
- Un conjoint conduisant avec un véhicule muni d’une boite noire : « Cette boite permet d’être beaucoup plus attentif aux signalisations, d’être constamment plus vigilant et respectueux du code, d’être sécurisé au cas où il y aurait un accident : on peut apporter la preuve de sa bonne conduite. Ce n’est pas une contrainte, c’est un atout. Dommage qu’il n’y ait pas plus d’usagers avec cet outil pour les sensibiliser à la conduite et au respect des autres. »
- Beaucoup de questions « qu’est-ce que c’est, c’est comme dans les avions ? ». Nous détaillons donc, et beaucoup attendent la mise en place en série du système. Les boites noires des avions ont une image très positive dans l’opinion publique.
- Celui qui arrive à sa voiture garée à côté de la notre, avec sa bouteille de bière, n’est pas emballé…, mais une demande très forte apparaît chez l’épouse et les enfants !
- Un utilisateur dont le véhicule professionnel est équipé, raconte que son comportement a
changé lorsqu’il utilise son propre véhicule, qu’il est plus respectueux du Code et des
autres.
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La création de la Ligue Contre la Violence Routière de l’Hérault a été le fruit d’une indignation, d’un sentiment d’intolérable.
Madame LAVAL a été tuée sur la route. Son mari Jean-Louis et son papa Francis LEURENT ont rencontré Jean-Pierre CLEMENT lors de l’opération « drapeau blanc », ils ont décidé ensemble de créer LA LIGUE CONTRE LA VIOLENCE ROUTIERE 34 en 1986. Aujourd’hui la LCVR de l’Hérault compte quelques 150 adhérents et le soutien de nombreux partenaires acteurs de la prévention dans la région.
La Ligue Contre la Violence Routière de l’Hérault engage ses priorités pour l’année 2006 sur les actions suivantes :
1) Le combat pour un meilleur contrôle de la Vitesse
. Que les constructeurs installent la « boîte noire » sur chaque véhicule, qu’elle devienne obligatoire pour les infractionnistes de la vitesse, et des éthylotests anti-démarrage.
. La limitation de la vitesse des véhicules à la construction.
. Que le « ferroutage » devienne une priorité.
. Des contrôles en nombres suffisants pour être dissuasifs, particulièrement sur les
départementales (70% des tués sur le département), et le respect de la Loi.
2) La poursuite des actions de prévention auprès des écoles maternelles, primaires, collèges, lycées, facs, et tous publics. Comment impliquer les enseignants dans l’acquisition du premier savoir : rester en vie ? et entier…
3) L’Obtention d’une formation des conducteurs de meilleure qualité, pour le respect de tous les usagers
4) La Concertation toujours plus développée avec l’ensemble des partenaires régionaux de la prévention : le Préfet, le Procureur Général, les Présidents du conseil général et du conseil régional, le Maire de Montpellier, AGIR etc,…
5) Le travail à l’instauration d’une visite médicale régulière.
6) Le développement de l’information au sujet des méfaits des substances psycho-actives.
7) La décision que toute blessure même prétendue légère figure dans un PV
La Ligue de l’Hérault développe aussi l’accueil des victimes et des familles à travers différentes actions :
. L’accueil des familles devrait s’étoffer afin d’aider les victimes et leurs familles.
. Approfondir la formation pluridisciplinaire déjà commencée, pour comprendre la complexité de l’après accident, et être plus efficace .
. Continuer à sensibiliser les intervenants, au travers de la plaquette d’information aux victimes créée en relation avec la DRASS et la Conférence régionale de Santé, dans les hôpitaux, police, gendarmerie, Pompiers, Justice, etc…) afin que l’accueil des victimes soit plus performant.
. Nous porter partie civile auprès des victimes.
. Prolonger le travail entamé au Ministère de la Justice pour une meilleure protection
des victimes ( contradictoire dans l’expertise médicale et indemnisation).
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Les Chiffres de la Violence Routière dans l’Hérault*
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HERAULT (tués à 6 jours) EN FRANCE
Nbre de tués en 2001 : 179 Nbre de tués en 2001 : 7720
en 2002 : 171 en 2002 : 7242
en 2003 : 128 en 2003 : 5731
en 2004 : 101 en 2004 : 5232
en 2005 : 119 en 2005 : 4990
Pour l’Hérault, les chiffres comparatifs de janvier 2005/2006 et de février 2005/2006 sont les suivants :
Janvier 2005 : 9 Tués Janvier 2006 : 9 Tués
Février 2005 : 10 Tués Février 2006 : 6 Tués
La délinquance baisse dans l’Hérault. En revanche, les bonnes tendances de 2004 pour la sécurité routière ne sont pas confirmées en 2005.
Les résultats de l’année 2005 sont très en retrait par rapport aux excellents résultats de 2003 et 2004 : le dramatique mois de juillet 2005 (21 victimes décédées contre 3 en 2004) a, à lui seul, conduit à la hausse de l’année. Les bons résultats de la fin de l’année (-38% de morts sur les 4 derniers mois de l’année par rapport à la période équivalente de 2004) semblent néanmoins attester que la tendance reste bien orientée malgré ce sursaut défavorable.
A compter de 2005, afin d’harmoniser les modes d’élaboration des statistiques en Europe, les décès sont comptabilisés jusqu’à 30 jours après l’accident au lieu de 6 jours auparavant.
Les contrôles mieux ciblés et mieux adaptés à l’accidentologie continuent à être réorientés tous les mois en comité de pilotage du plan de contrôle auquel est
toujours associé le Conseil général.
Ils ont conduit en 2005 à :
145 886 dépistages d’alcoolémie (+18,98%)
conduisant à la réalisation de 3 138 procédures (+35,09% par rapport à 2004).
2 499 retraits immédiats de permis ont été relevées (+29,75% par rapport à 2004) la plupart du temps suite à alcoolémie (+38,59 par rapport à l’année dernière).
En Janvier 2006, les accidents mortels se sont produits sur tous les types de voie : 1 sur autoroute (2 victimes), 1 sur route nationale, 3 sur route départementale et 3 en agglomération.
LIGUE CONTRE LA VIOLENCE ROUTIERE DE L’HERAULT p 13
Ils ont concerné 2 piétons, 3 passagers d’automobiles dont deux étaient dépourvus de ceinture de sécurité, 3 véhicules seuls en cause et une collision entre deux voitures mais, pour la première fois depuis 9 mois, aucun deux-roues motorisés.
Les facteurs de ces accidents ont été très hétérogènes mais on peut relever une vitesse excessive avérée dans deux cas, de l’alcoolémie ou des stupéfiants dans trois autres, deux éjections mortelles dues au non port de la ceinture, et trois accidents liés à des imprudences graves (traversée en dehors des passages piétons, arrêt subit sur une voie de sortie d’autoroute).
Les contrôles du mois de février 2006 portent toujours tout particulièrement sur la vitesse, même si les enregistrements de janvier semblent montrer une diminution globale des vitesses pratiquées. Les contrôles d’alcoolémie se feront partout, à toutes les heures, pour tous les types d’usagers, et pas seulement la nuit aux alentours des discothèques. En ville, le respect des feux rouges fera l’objet d’une vigilance particulière ainsi que toutes les infractions qui sont susceptibles de mettre en danger les usagers en deux roues (téléphone, changement de direction subit et sans avertissement…).
Les axes sur lesquels seront déployés en priorité les radars automatiques embarqués seront :
· la RD 32, entre Gignac et Canet, avec une recherche de l’origine et de la destination des flux de véhicules
· la RD 11, depuis Capestang jusque dans l’Aude
· la RD 51, entre Mèze et Marseillan
· la RD 909, entre Béziers et Bédarieux
· la RN 112 entre Montpellier et Sète
* les éléments chiffrés sont extraits du site de la Préfecture de l’Hérault
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DU VAL D’OISE
La création de l’Association départementale a été le fruit d’une indignation, d’un sentiment de refus devant un nouvel accident qui a emporté la vie de jeunes tout près du domicile. L’un d’eux était Christophe CUBAT DIT CROS. C’était le 23 juin 2001.
Avec sa maman Liliane, et Muriel LAUNAY, autour de Nathalie et Eric DUTHIL est monté ce désir de s’engager dans une lutte que certains jugent inutile ou utopiste, mais une lutte indispensable à nos yeux. Pour moi, en tout état de cause, il était alors important d’exprimer notre solidarité envers les familles touchées par le drame de la route. Dire aussi notre refus d’accepter, de nous résigner aux comportements de certains qui pour quelques instants de folie, d’indifférence ou d’égoïsme viennent briser la vie d’inconnus croisés par hasard et que le destin a mis sur leur parcours.
Il restait à réfléchir sur les actions concrètes à mener pour changer les mentalités. Nous avons alors rejoint la Fédération Nationale de la Ligue Contre la Violence Routière dont le combat depuis 20 ans a produit une prise de conscience progressive de la problématique de sécurité routière et de son impact humain et financier sur la société française.
Depuis fin 2002, nous faisons avancer notre projet et nos idées, chaque jour un peu plus. Nous participons à des actions de sensibilisations dans des écoles primaires (pour l’instant uniquement sur Cergy-Pontoise) ou des lycées, nous rencontrons les acteurs de la sécurité routière dans notre département, nous travaillons avec différentes Missions Locales en direction des Jeunes…
Nous pensons que chacune des heures passées à parler de ce thème mais aussi à essayer de convaincre n’est pas inutile et contribue à entretenir une philosophie de prévention qui devrait faire davantage partie de notre culture en France.
Pour 2006, la Ligue LCVR 95 a recentré ses actions vers les axes prioritaires suivants :
1 - Continuer l’expérimentation locale de l'enregistreur de conduite via la participation d'entreprises ou de collectivités
2 - Contribuer à améliorer l'accueil, l'orientation des familles de victimes dans le Val d'Oise en partenariat avec tous les acteurs locaux de la sécurité routière
3 – Poursuivre nos opérations de sensibilisations auprès des jeunes en relation avec les communes ou les établissements scolaires (primaires, collèges, lycées...).
4 – Participation active au club P.P.R.E.V.O. ( Plan de Prévention du Risque Routier en Entreprise dans le Val d’Oise ) qui est une émanation de la semaine de la sécurité routière. Il s’agit de dialoguer, de conseiller et d’aider le tissu économique du département sur le thème de la Sécurité Routière.
5 _ Travailler à l’instauration d’une visite médicale régulière
6 _ La Concertation toujours plus développée avec l’ensemble des partenaires régionaux de la prévention : le Préfet, le Procureur Général, les Présidents du Conseil Général et du Conseil Régional, les Maires du Val d’Oise ,etc,
LIGUE CONTRE LA VIOLENCE ROUTIERE DU VAL D’OISE p 15
Dans le Val d'Oise, l’achat et l’installation de ce matériel n’ont pu se faire qu’avec le soutien financier de Monsieur le Préfet Christian LEYRIT et de Monsieur Victor PIROLA, le coordinateur Sécurité Routière de la Préfecture du Val d’Oise.
La LCVR du Val d’Oise, a décidé d’apporter sa contribution à la Sécurité Routière en équipant d’une boîte enregistreur de conduite certains des véhicules de ses adhérents
L’installation d’un enregistreur de conduite dans les véhicules personnels de ses adhérents répond aux objectifs fondamentaux de mieux connaître l’accident, d’être en mesure d’identifier des causes précises, les conditions de sa survenance, mais aussi de pouvoir apprécier la conduite raisonnée et apaisée,
Derniers chiffres de la violence routière dans le Val d’Oise
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Val d’Oise (tués à 6 jours)
Nbre de tués en 2001 : 78
en 2002 : 78
en 2003 : 57
en 2004 : 60
en 2005 : 58
Pour le Val d’Oise, les chiffres comparatifs de janvier 2005/2006 à mars 2005/2006 sont les suivants :
Janvier 2005 : 8 Tués Janvier 2006 : 2 Tués
Février 2005 : 4 Tués Février 2006 : 1 Tué
Mars 2005 : 6 Tués Mars 2006 : 3 Tués
LIGUE CONTRE LA VIOLENCE ROUTIERE p 16
DU NORD-PAS-DE-CALAIS
La Ligue Contre la Violence Routière du Nord-Pas de Calais est née en 1986. Après une période de sommeil, un nouveau bureau présidé par Hervé Dizy a réactivé cette antenne régionale. Elle compte une soixantaine d’adhérents. Les compétences d’ingénieur conseil en informatique du président ont permis une intense activité sur internet, moyen de communication rapide, de faible coût et à forte réactivité.
La Ligue du Nord Pas de Calais a tissé des liens solides avec les préfectures du Nord et du Pas de Calais où elle siège dans les commissions de sécurité routière. L’inspection académie du Nord et la Ligue contre la Violence Routière coopèrent dans des actions de prévention notamment avec les opérations « Marchons vers l’école », « responsabilisation des conducteurs de deux-roues.
Parmi les actions menées, nous pouvons citer :
. « Etre vu et vive la vie » est une action de sensibilisation dans les écoles primaires et maternelles qui nous fait distribuer gratuitement des autocollants auto réfléchissants visibles à 160 mètres que les enfants décorent et apposent sur leurs cartables. Les enfants sont très demandeurs d’actions où ils peuvent s’impliquer.
. Depuis 2005, la compagnie de gendarmerie de Cambrai, utilise régulièrement les services de la ligue pour mener des opérations de sensibilisation à la sécurité routière des militaires de la base aérienne de Cambrai. Les gendarmes eux-mêmes ont besoin d’avoir les encouragements des civils pour accomplir l’ingrate mission de répression de la délinquance routière.
. Des actions dans les lycées et les collèges sont programmées toute l’année – le thème le plus abordé étant l’influence des drogues (dont l’alcool) sur la santé mentale de leurs consommateurs et l’influence de celles-ci sur le comportement des conducteurs. Plutôt qu’un discours moralisateur, nous proposons une réflexion sur le bien-fondé de l’utilisation des drogues pour obtenir du plaisir sur commande au grand de voir se détraquer les circuits de récompense du cerveau qui finissent par ne plus procurer plus naturellement du plaisir; il faut souvent augmenter de plus en plus les doses pour obtenir les mêmes effets ; à la longue tout ceci provoque des états d’anxiétés, des dépressions, des délires, des suicides et bien évidemment des risques accrus d’accident de la route.
. L’accueil de parents de victimes de la route lors de réunion est chaque fois un moment fort pour permettre l’expression de la douleur consécutive à la disparition d’un être cher.
. L’opération « Une mémoire pour la vie » pour responsabiliser les conducteurs et pour apporter des éléments de preuve à la justice lors des accidents routiers.
LIGUE CONTRE LA VIOLENCE ROUTIERE DU NORD-PAS-DE-CALAIS p 17
Le Nord-Pas de Calais se caractérise par un meilleur comportement routier que la moyenne nationale mais ces « bons » chiffres sont entachés de très mauvais dans des secteurs particuliers comme la ville de Roubaix où la nuit il vaut mieux s’arrêter lorsque le feu est vert tant les voyous routiers brûlent les feux rouges.
Notre position frontalière avec la Belgique et la grande permissivité des boîtes de nuit de ce pays provoque une accidentologie particulièrement grave pour les jeunes conducteurs. Les pics d’accidentologie se remarquent aux heures d’ouvertures des lieux de divertissements nocturnes. Les brigades douanières interceptent régulièrement des quantités importantes de produits stupéfiants en provenance des Pays Bas.
Nous hésitons toujours à parler statistiques car celles-ci ont ce grand inconvénient d’être un moyen facile pour déshumaniser les tragédies routières – les morts et les blessés graves sont rangés comptablement La LCVR du Val d’Oise, a décidé d’apporter sa contribution à la Sécurité Routière en équipant d’une boîte enregistreur de conduite certains des véhicules de ses adhérents dans des colonnes de chiffres, des statistiques froides et impersonnelles que l’on écarte facilement de l’esprit en se convaincant que « l’accident c’est pour les autres ».
Chiffres de la violence routière dans le Nord-Pas-de-Calais
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Pour 2004 : 139 morts 3147 blessés
Pour 2005 : 143 morts 3484 blessés
Moins d’accidents graves mais une gravité plus importante.
Une analyse plus fine sur la métropole Lilloise en 2005 montre que sur les 18 tués, 10 étaient deux-roues, 4 étaient piétons et 4 étaient en voiture. Il y a une surreprésentation des deux roues au vu de leur quote-part dans le trafic global (normalement 8% des kilomètres parcourus) ce qui prouve le bien-fondé des actions vers les jeunes conducteurs de deux-roues.
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DE L’ARDECHE
La Ligue Contre la Violence Routière de l’Ardèche est née en avril 2003 à l'initiative de Myriam Blanc. Elle compte 35 à 40 adhérents. Dans le département de l'Ardèche, elle est rapidement devenue un partenaire important dans le domaine de la sécurité routière grâce à un fort engagement auprès des autorités, une très active participation aux actions en partenariat avec les autres institutions et associations ainsi qu'à des manifestations organisées à sa propre initiative.
Son dynamisme lui a valu d'être doublement remarqué par la LCVR nationale et les
services de l'Etat qui l'ont invitée tous deux à être présente à la garden party
de l'Elysée le 14 juillet 2005.
En 2005,
la Ligue Contre
la Violence Routière de l’Ardèche a engagé ses actions sur les priorités
suivantes :
1 - Travail et concertation avec les pouvoirs publiques sur la responsabilisation de l’usager.
2 - La poursuite des actions de prévention auprès des écoles maternelles, primaires, collèges, lycées.
3 - Sensibilisation des jeunes et intervention dans les bars et boites de nuit du département : opération « capitaine de soirée »
4 - Information et sensibilisation auprès des conducteurs verbalisés
5 - Journées de manifestation grand public (chaises vides symbolisant le nombre de tués placées dans des lieux publics et distribution d’information)
Chiffres de la violence routière :
___________________________
ARDECHE (tués à 6 jours)
Nbre de tués en 2001 : 27
en 2002 : 46
en 2003 : 35
en 2004 : 25
en 2005 : 30
Depuis le début de l’année :
Janvier 2006 : 2 Tués
Février 2006 : 2 Tués
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Le nombre d’accidents a augmenté en février 2006 par rapport à février 2005 avec 18 accidents en 2006 contre 9 en 2005. Le nombre de blessés est également en hausse avec 24 blessés en février 2006 contre 7 en février 2005. En revanche le nombre de tués a diminué puisque l’on comptabilise 2 tués en février 2006 contre 3 en février 2005.
Pour les deux premiers mois de l’année 2006 le nombre d’accidents et de blessés augmente sensiblement avec 33 accidents en 2006 pour 24 en 2005 et 45 blessés en 2006 pour 29 en 2005. Le nombre de tués est stable avec quatre tués en 2006 comme en 2005.
Cette tendance à la hausse des accidents en Ardèche doit inciter les usagers à encore plus de vigilance et de prudence sur la route, notamment :
F attacher casque et ceinture de sécurité,
F rouler en adaptant sa vitesse aux conditions climatiques et de circulation,
F ne pas omettre d’actionner les feux clignotants pour signaler une manœuvre
de dépassement d’un autre véhicule ou de changement de direction,
F respecter la signalisation et les limitations de vitesse,
F ne pas consommer d’alcool si l’on doit conduire,
F ne pas prendre la route en étant fatigué.
S’agissant des contrôles routiers, la mobilisation des forces de l’ordre sera accentuée pour sanctionner les manquements aux règles du Code de la Route et les comportements dangereux pour la sécurité de tous sur la route.
Par ailleurs, deux nouveaux radars fixes automatisés devraient être mis en service prochainement sur les secteurs d’ANNONAY et VIVIERS qui contribueront à une meilleure sécurité des routes ardéchoises.
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15, Rue JOBBÉ-DUVAL 75015 PARIS - TÉL. : 01 45 32 91 00 - FAX : 01 45 32 91 01
Association loi 1901 - http : www.violenceroutiere.org - e-mail : secretariat@violenceroutiere.org
Fondée en 1983 par Geneviève JURGENSEN, la Ligue agit pour que la plus meurtrière des délinquances en France soit traitée avec la gravité qu'elle mérite.
A l'époque, dans les années 80, plus de 13 000 personnes mourraient chaque année sur les routes de France.
La limitation était de 60 km/h en ville, la ceinture de sécurité à l'avant n'était pas obligatoire…
La Ligue a parmi ses membres des parents de victimes d'accidents de la route et des usagers qui ne supportent plus la banalisation de la violence sur la route, qui n'acceptent plus l'indifférence devant cet immense gâchis humain.
La Ligue compte aujourd'hui près de 6 000 d'adhérents en France et est présente dans plus de la moitié des Départements. Ses positions et avis sont régulièrement sollicités par les médias et les pouvoirs publics ; elle participe localement à des actions de sensibilisation et de prévention, notamment auprès des enfants.
Ses principaux objectifs sont de :
. lutter par tous les moyens légaux contre les manifestations de la violence
routière,
. prévenir les accidents de la circulation,
. soutenir les familles victimes dans leur détresse morale,
. contribuer à faire baisser les chiffres de la mortalité sur la route en influant sur
la politique conduite au niveau national et local en matière de sécurité routière
(participation au Comité Interministériel de Sécurité Routière notamment).
Organisée en Associations Départementales, elle interpelle tous les acteurs de la sécurité routière : ministres, élus, préfets, maires, élus, constructeurs automobiles, conducteurs de poids lourds, automobilistes, motocyclistes.
La Ligue a obtenu une modification de l'état d'esprit général et un début de prise de conscience des usagers en lançant et en participant à de multiples actions :
Accrochez-les à la Vie :
Opération ayant mené à l'obligation de s'attacher et d'attacher les enfants à l'arrière
de la voiture.
Etre vu la nuit :
Opération d'utilisation de bandes réfléchissantes pour les piétons et les cyclistes de la nuit.
50 km/h en ville :
Suite à une action "La Rue de l'avenir", pour une meilleure cohabitation des usagers
de la route.
Actions en Justice :
Poursuite des constructeurs d'automobiles pour publicité incitant à la vitesse excessive.
Le Permis à Points :
Soutien actif au principe et participation à sa mise en forme.
Participation active à la création d'une voiture citoyenne :
Une voiture conçue pour : ne pas dépasser les vitesses autorisées, protéger les occupants et tous les usagers extérieurs motorisés ou non et préserver l'environnement.
Droits des Victimes et de leurs familles :
Accueil, Aide Juridique, Soutien psychologique
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La Ligue Contre la Violence Routière se bat maintenant depuis plus de 20 ans pour que la mort, les blessés sur la route ne soient plus une fatalité.
c’est le 22 avril 1983 que La Ligue contre la Violence Routière a été créée à l’initiative de quatre femmes ayant perdu des enfants dans des accidents de la circulation.
Dès les premiers mois de son existence, la Ligue contre la Violence Routière s’engageait dans des combats hardis et fructueux.
En 1984, à la suite du procès en référé qu’elle engageait contre un annonceur, Citroën, un afficheur, Giraudy et une agence de publicité, RSCG, un accord était obtenu aboutissant à la fin de l’apologie de la vitesse dans les publicités automobiles.
La Ligue Contre la Violence Routière a toujours accompagné – ou obtenu à elle seule – les améliorations de sécurité routière suivantes :
| Le passage de 1,2 g d’alcool dans le sang à 0,8 g pour l’alcoolémie délictuelle des conducteurs et de 0,8 g à 0,5 g pour les contraventions (1987). |
| L’abaissement de 60 à 50 km/h de la vitesse en ville (1990). |
| L’obligation du port de la ceinture de sécurité pour les passagers arrière et un équipement de retenue approprié pour les enfants (1990). |
| Le permis à points (1992). |
| L’introduction dans le Code Pénal du délit de mise en danger délibérée de la vie d’autrui (1994). |
| L’autorisation pour les Associations de Sécurité Routière de se porter partie civile aux côtés des familles de victimes (1994). |
| L’adoption du délit de récidive de grand excès de vitesse (1999). |
| La réduction drastique du champ de l’amnistie après l’élection présidentielle de mai 2002. |
| Sur la suggestion de la Ligue Contre la Violence Routière, une société privée et le Ministère des Transports expérimentent la boîte noire (2002). |
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HERAULT - VAL D’OISE - NORD-PAS-DE-CALAIS - ARDECHE
Les partenaires de la Ligue Contre la Violence Routière
de l’Hérault
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PREFECTURE
DDE
DRASS
Urgences de Montpellier
Police
Gendarmerie
La Justice
La PJJ
L’Education Nationale
Les Sapeurs Pompiers
Les mairies en particulier les mairies de Montpellier et Lunel, etc,…
Le Conseil Général
L’Association des Familles de Traumatisés crâniens
Les médias
La MSA
Le Crédit Agricole
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HERAULT - VAL D’OISE - NORD-PAS-DE-CALAIS - ARDECHE
CONTACTS
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Ligue Contre la Violence Routière de l’Hérault
Tél. : 04.67.59.04.24 tél - fax : 04.67.59.03.69
Courriel : arnaud-odile@wanadoo.fr
Ligue Contre la Violence Routière du Val d’Oise
6, Allée Cantabile - 95000 CERGY
Tél. : 06 75 12 48 04
Tél. : 06 74 83 26 00
Courriel : lcvr95@wanadoo.fr
htpp ;//violence routiere95.org
Ligue Contre la Violence Routière du Nord-Pas-de-Calais
69 rue de Linselles – 59223 Roncq
Tel. : 06-79-14-01-22
http://violenceroutiere5962.free.fr
courriel : hdizy@nordnet.fr
Ligue Contre la Violence Routière de l’Ardèche
510, route de Jaulan - 07130 SOYONS
Tél. : 04.75.60.83.99 - 06.89.93.86.05
Courriel : myriam.blanc@wanadoo.fr